Qu’est-ce qu’un sacrement?

La religion catholique comporte sept sacrements: le baptême, le sacrement du pardon, l’Eucharistie, la confirmation, le mariage, le sacrement de l’ordre (pour devenir prêtre, diacre ou évêque) et le sacrement des malades.

Un sacrement, c’est un signe sensible et un moyen. Il est signe d’une réalité spirituelle que l’on peut percevoir avec nos sens :

* l’ouïe ; les paroles du prêtres que l’on entend lorsqu’il s’adresse à nous;

* le toucher : lorsque le prêtre trace une croix sur notre front avec une huile sacrée
lors du baptême, de la confirmation ou de l’ordination;

* le goût : lorsque l’on avale l’hostie de la communion ou que l’on échange les
alliances.

Le sacrement est aussi le moyen par lequel nous changeons d’état. Ainsi, nous devenons enfants de Dieu par le baptême, nous nous engageons dans l’action par la confirmation, nous entreprenons notre vie de couple consacré par le mariage.

Il s’agit donc de beaucoup plus que d’un rite de passage ou d’une démarche administrative pour obtenir certains droits. Le sacrement est un pas de plus dans notre cheminement dans la foi! C’est pour cette raison que l’on demande une certaine préparation aux personnes qui manifestent le désir de recevoir un sacrement.

Le baptême est le premier des sacrements. Il marque l’entrée dans la famille des croyants.
C’est une seconde naissance, une naissance dans l’Esprit-Saint! Le baptême a été institué lorsque Jésus s’est fait baptiser par saint Jean Baptiste dans les eaux du Jourdain.

Lorsqu’un enfant est baptisé, ses parents s’engagent à le faire grandir dans la foi. Quand c’est un adulte, celui-ci doit choisir librement de s’engager lui-même à cheminer dans la foi. Quant au parrain et à la marraine, ils sont des personnes ressources en appui au baptisé dans son cheminement.

L’Église catholique croit que Dieu est infiniment Miséricordieux. Il aime chaque
personne au-delà de ses actions et veut tout pardonner. Le sacrement du pardon est le moyen par lequel on reçoit ce pardon. C’est une remise à zéro, un nouveau départ lorsque nos actions nous ont éloignés de Dieu.

On se confie alors au prêtre, représentant humain de Dieu, mais c’est à Dieu Lui-même que l’on confesse ce qu’on a à se reprocher. C’est pourquoi il est si important que le prêtre soit tenu de garder le secret de la confession!

Bien vécu, le pardon est libérateur et fortifie notre foi.

À toutes les messes, le prêtre consacre le pain et le vin qui deviennent ainsi le corps et le sang du Christ Jésus. C’est un grand mystère et l’un des piliers de la foi catholique. En prenant place, il fait revivre maintenant le sacrifice de Jésus qui a donné sa vie pour nous il y a 2 000 ans. On y participe par la communion en assemblée.

Toutefois, avant de pouvoir communier avec les autres croyants, on se prépare par une démarche plus approfondie pour recevoir une première communion.

Il est normal de remettre en question ce l’on nous a enseigné plus jeune ou de faire des nouveaux choix dans notre vie d’adultes. Il nous faut choisir notre propre chemin et nos croyances. C’est à ce moment qu’il est pertinent de faire sa confirmation, si l’on choisit cette voie. On y affirme en toute connaissance de cause qu’on veut vivre en relation avec
Dieu.

Par ce sacrement, Dieu renouvelle en nous la présence et l’action de son Esprit-Saint!

Lors d’un mariage catholique, les deux époux s’engagent l’un avec l’autre devant leurs semblables et devant Dieu. Un prêtre bénit l’union du couple mais c’est par les mariés que l’engagement est pris. C’est le oui mutuel qui a le plus d’importance dans ce sacrement. Si le couple se marie au sein de l’Église catholique, l’union est indissoluble.

Ils s’engagent à s’aimer toute leur vie! Mieux vaut bien se préparer avant en
approfondissant la relation et en confirmant que c’est bien ce que l’on veut.

Le mariage n’est pas un aboutissement mais le début d’une vie à deux dans la foi.

L’ordre est réservé à ceux qui deviennent diacres, prêtres ou évêques. On entreprend le cheminement pour devenir diacre ou prêtre au sein de son diocèse, l’instance religieuse régionale.

C’est une formation humaine ou communautaire, spirituelle, intellectuelle et pastorale qui prépare les hommes au don de soi au service de l’Église.

Aussi appelé « Derniers sacrements », ou autrefois « Extrême onction », ce sacrement peut non seulement être reçu en fin de vie mais aussi dès qu’on est malade. Il peut être administré personnellement, sur demande, ou lors d’une célébration communautaire dans
une forme simplifiée.

Par le geste qui est posé par le prêtre, c’est toute l’Église qui
demande au Seigneur d’apporter réconfort, paix et courage au malade.